Monde

Je n'y connais rien, mais cet exposé me paraît remarquable - on n'en trouve pas de tel à la télé. Chapeau!

J'ai l'impression d'halluciner quand j'entends les médias parler de l'arrogance d'Emmanuel Macron à propos du débat avec Marine Le Pen. J'en ai regardé les trois-quarts (ça ne m'a guère passionné, au-delà de la curiosité pour la façon dont il se déroule), mais je n'ai guère vu d'arrogance de sa part, sinon des échanges de part et d'autre dont on n'attendait pas vraiment une amabilité de tous les instants.

En attendant, les commentateurs du débat que j'ai pu suivre ici et là m'ont paru exceller dans la plus insignifiante extrapolation, jusqu'à prendre une posture de Macron, mains au menton, pour du mépris, alors qu'il écoute son interlocuteur tout-à-fait naturellement, avec une pointe de perplexité dans le regard, mais avec attention.

Je ne sais pas ce qui motive tant de commentateurs pour l'extrapolation hasardeuse, à part qu'ils sont peut-être du genre à se passionner pour la broutille politique au-delà de toute mesure. Le problème étant qu'une sorte de consensus pour une lecture (qu'on a vite fait de prendre pour de l'unanimité) ne peut qu'inciter les gens à donner le mot d'ordre d'une analyse trompeuse dès lors acquise comme vérité absolue, et que ça peut une fois de plus conduire beaucoup de gens à protester dans la rue.

Et que fait donc Mme Le Pen à la suite de ce débat? "On n'en peut plus de l'arrogance d'Emmanuel Macron" éructe t-elle avec une rage non feinte pour haranguer un peuple dont elle s'imagine être la voix. Et ce qui m'a toujours bien plus préoccupé, c'est de voir cette pointe de fascisme populiste chez Mme Le Pen dans ce moment-là, comme on a pu le voir chez Zemmour et même Mélenchon, appelant furieusement à se débarrasser d'Emmanuel Macron comme d'un ennemi du peuple sur la base d'interprétations fumeuses.

"Les gens qui pensent en rond ont les idées courbes", disait Léo Ferré.

A peine remis de sa défaite, Mélenchon se remet en selle, plus offensif que jamais. Le voilà qui lorgne un siège de premier ministre à la suite des législatives. Il veut galvaniser un mouvement de gauche. Le problème, c'est l'instabilité que provoquerait l'action agressive et intolérante d'un Mélenchon qui clairement n'imagine en aucun cas être le premier ministre d'Emmanuel Macron sans entrevoir de le renverser. Il faudra donc que la République en Marche se mobilise aussi aux législatives pour empêcher ceci d'arriver.

En attendant ces horizons démocratiques, je ne suis pas sûr que des protestations anti-démocratiques ne tentent pas une fois de plus de foutre la pagaille dans le pays, d'extrême droite ou d'extrême gauche, histoire de montrer qu'un deuxième mandat de Macron ne se passe pas sans dommage, et de convaincre, sur la base de ces vandalismes d'un esprit nouveau, qu'un président est illégitime lorsqu'il ne fait pas l'unanimité. Comme s'il était normal de laisser une minorité prendre des rues d'assaut pour exprimer sa colère. Comme si cette colère pouvait légitimement tout casser en signe de mécontentement, et comme si la police devait laisser faire pour ne pas dériver dans une "répression" qui porterait atteinte aux "droits de l'homme" (de tout casser, donc).

Ceci devrait n'exister que dans les rêves les plus doux des fascistes de ce monde mais se traduit de plus en plus fâcheusement dans la réalité. C'est ce qui devrait alerter les esprits les plus clairvoyants. La menace anti-démocratique est en face de Macron, pas chez Macron.

Comment qualifier toute action qui manifeste intolérance, haine, menace et violence pour protester contre un résultat des urnes? Comment qualifier l'absolu opposé de la démocratie? Moi j'appelle ça du fascisme et je pèse mes mots.

Certes, me direz-vous, je ne fais qu'anticiper. Hélas je suis un observateur averti.

La déclaration de Poutine à l'assemblée de Saint-petersbourg ce 27 avril 2022 est un délire absolu, en plus d'être un amalgame brouillon, et applaudi par des députés qui ont l'air d'y croire (ce qui est le plus frappant - comme des gens qui écouteraient sérieusement un malade). Malheureusement on est dans la réalité. C'est-à-dire que si on n'arrête pas ce type, si tous ces députés amorphes, et autre clique, ne se désembourbent pas, je vous parie que ce sont les pauvres russes qui se prendront des bombes sur la gueule. Certes, Poutine n'a pas besoin de bombes pour se croire attaqué, il avance une parano, des mensonges constants, pour justifier ses attaques. J'ignore sincèrement si les députés qui l'applaudissent y croient. Je vois surtout qu'il n'y a pas de démocratie là-bas: personne n'ose être en désaccord, puisque tout le monde est au garde à vous. En gros Poutine s'adresse à une armée de moutons. Mais ces moutons m'ont l'air d'être des personnes mûres, capables d'intelligence, ont l'air d'avoir la tête sur les épaules... Que se passe t-il donc dans leur tête en écoutant Poutine? Quelles idées saugrenues, quel narratif, quelle légitimité voient-ils dans tout cela? Je crains que ce ne soit rien: je crains que la moindre rationalité se fasse petite, rase les murs, rampe, se couche devant l'impératif patriotique, et qu'agir autrement ne soit vu que comme de la traîtrise. C'est exactement ça: ce qu'il reste de députés dans cette assemblée, ce sont déjà des patriotes radicalisés, qui ne s'autorisent pas la moindre divergence. Ils sont russes ou ils ne sont rien. On a donc affaire à une dangereuse troupe de fanatiques, qui ne reculeront jamais, suivront le chef Poutine jusque dans la tombe, au nom de la patrie. Poutine a promis d'écraser les traîtres comme des cafards (expression employée dans un autre discours d'il y a plusieurs mois). Avec son délire paranoïaque (je ne partage pas le point de vue de ceux qui disent qu'il n'est pas fou, il y a divers degrés de folie, et quand on finit par croire les balivernes qu'on se fabrique, lorsqu'on développe une réelle parano, un vrai discours phobique et des ennemis inventés - des nazis partout, jusqu'à des journalistes qu'on assassinerait, sans doute parce qu'on les assassine soi-même pour donner le change? - je pense qu'on a un grain, je pense que la raison fait défaut - et la folie est le contraire de la raison), il va précipiter la Russie dans un gouffre, sauf si par miracle quelqu'un l'arrête, lui et son armée de zombies. Des russes eux-mêmes, si telle chose est possible. A condition de rompre un discours insensé, de mettre fin à une très mauvaise comédie.

Pauvres russes, je parle du peuple... voyez-les tous ces jeunes moscovites, européens comme vous et moi, étudiants, universitaires, à 70% sans la moindre sympathie pour Poutine, souvent apolitiques (et encore, c'est peut-être une façade), qui vont le cours de leur vie, sans se rendre compte de la catastrophe vers laquelle les entraîne le despote vieillissant. Non, ils ne voient rien venir. Ils croient que c'est loin. Il y a autour d'eux une sorte de microclimat insouciant.

Dans les rues de Moscou...

A 4:52, le mec me fait penser à Edouard Baer dans sa tirade d'Astérix et Cléopâtre, en mieux! Laughing

A Pascal Boniface et France Culture qui nous disent que la Russie n'est pas isolée parce qu'elle n'est pas sanctionnée par le monde entier: faux. Elle est isolée car elle n'est pas soutenue par le monde entier, et c'est rien de le dire. Quand la moitié de la planète reste neutre par rapport à un conflit, ça veut dire ce que ça veut dire: neutre. Un pays est isolé quand il n'est pas soutenu, et non pas lorsqu'il n'est pas sanctionné.

Lorsque la majeure partie du monde occidental sanctionne un pays, que la moitié de la planète s'abstient, et qu'une infime partie, des plus suspectes, le soutient, on peut vraiment parler d'isolement.

Si je réfléchis à la situation, il m'apparaît tout-à-fait logique que des pays qui sont éloignés de ce conflit, et qui ont d'autres problèmes à gérer, s'abstiennent d'intervenir, sans même parler du fait que la plupart n'ont sans doute pas les moyens d'adopter des sanctions, quand bien-même leur morale le leur dicterait.

Je comprends mal l'idée un peu auto-flagellatrice qui voudrait nous faire croire que le monde occidental serait, lui, isolé - dans la mesure où il représente le monde de la démocratie, de la liberté, de la civilisation, du progrès, des idées, de la culture, de la politique, de la richesse, de la diversité, et j'en passe. A moins bien sûr de pressentir ou prédire un total effondrement de l'économie et du système libéral.

Et je ne parle même pas de l'OTAN.

Ce n'est pas un hasard si la Russie n'a eu de cesse de vouloir infiltrer les sociétés occidentales, au lieu d'aller chercher ailleurs. Pas un hasard si ce pays dont Poutine vante l'étendue, ne se développe pas à l'Est et cherche à s'étendre à l'Ouest, dans cette Europe qu'il jugerait sans importance. Pas un hasard non plus si tant de peuples émigrent vers l'Occident.

Au risque de paraître élitiste, la communauté internationale a un poids selon les pays qui s'en font la voix. On peut comprendre qu'un continent comme l'Afrique, qui ne s'est pas décolonisé depuis longtemps, où font encore rage pas mal de conflits dont j'ignore moi-même jusqu'à l'existence, où de nombreux pays ne jouissent même pas de démocratie, de paix ou de stabilité, sans même parler de pays d'Orient ou d'Asie, ne se soucie guère d'avoir une parole de poids en dehors d'intérêts économiques.

D'ailleurs si les conséquences de la guerre en Ukraine finissent par se faire ressentir jusqu'en Afrique (au niveau de carences de denrées alimentaires et autres), les pays concernés pourraient bien cesser d'être neutres.

Dans les rues de Moscou...

Ce que ces micro-trottoirs montrent de la part du peuple russe, du moins moscovite (ce qui est déjà différent je suppose), c'est que ce sont des individus qui font preuve de réflexion, d'humour, de distance, de profondeur, exactement comme n'importe quel européen ou citadin d'Occident. Il faut se défendre de tomber dans la généralisation, la caricature du Russe manipulé ou conditionné par la télé de Poutine.

Et dire que les européens veulent nous donner des leçons d'élégance avec leurs costumes cravates... qui sont ternes à pleurer. Moi j'adore la tenue d'Alice Nkom.

Championnats du monde d'athlétisme à Eugene, Oregon.

En regardant une lanceuse de marteau finlandaise, on a une idée de ce qu'elle ferait d'un mec qui tenterait de lui voler son sac à main. Le verbe voler prendrait pour ainsi dire une autre direction.

Quelle honteuse hypocrisie que cette affaire Fournas. Il suffit d'écouter le discours de Monsieur Bilongo pour comprendre que Grégoire de Fournas parlait des migrants puisqu'il en était question, de leur situation précaire, que le député Bilongo parlait de leur porter secours. Dire "Qu'ils retournent en Afrique!" en plein milieu de ce propos est choquant pour ceux qui ne partagent pas cette opinion, mais c'est une opinion bien connue de l'extrême-droite, et prévisible. Mais non, voilà que notre assemblée, France Insoumise et République en Marche à l'unisson, décide de sanctionner Grégoire de Fournas pour cette opinion, en avançant qu'elle se serait adressée à Carlos Bilongo lui-même, parce qu'il est noir! Hou là là, vous jouez un très mauvais jeu, messieurs les députés! La malhonnêteté n'a jamais servi la démocratie, ni le débat parlementaire. Ne jouez pas avec la couleur des députés, ne mettez pas ça en avant, ne falsifiez pas les propos tenus en fonction de cette couleur de peau, c'est indigne et même intolérable... car le racisme est là. Gardez votre raison, parce que croyez-moi, une partie des français n'est pas dupe et est même navrée du spectacle que l'Assemblée leur donne trop régulièrement...

Démocratie mise à mal? A qui la faute? A vous tous, qui jouez un jeu de très bas politiciens.

Grégoire de Fournas a raison mais s'est hélas trompé en faisant confiance à la raison de l'assemblée...

et Franck Riester, Gérald Darmanin, Patrick Cohen, Elisabeth Borne et Emmanuel Macron, entre autres, ont tort.

Là où Cohen rappelle une réalité, c'est que les propos du Rassemblement National, assumés par Grégoire de Fournas, sont dans leur programme, et que ce parti fait officiellement partie de l'Assemblée.

C'est hélas Madame Le Pen qui a raison en soulignant que la démocratie a bon dos lorsqu'on condamne le RN pour des idées qu'il représente déjà en son sein. Que donc l'exclamation de Grégoire de Fournas, qui propose de renvoyer les migrants en Afrique, est aussi ce que pense une partie des français et que cette partie des français est représentée par le RN. Soit vous l'acceptez, soit vous ne l'acceptez pas, mais il faut être clair et honnête.

Quant à l'accusation de racisme à l'encontre de De Fournas, et quelle que soit son historique monsieur Cohen puisqu'on parle d'un incident précis, il s'en défend très bien. Il a répondu à un sujet qui était au coeur du discours de Monsieur Bilongo. Pourquoi personne ne rappelle exactement les propos qui précèdent son "Qu'ils retournent en Afrique!", pourquoi ne resitue t-on pas le contexte? La réponse est évidente: la malhonnêteté. L'hypocrisie. Le refus de garder raison. Monsieur Riester parle de choc et d'émotion, mais c'est précisément le problème: il ne fait pas raison.

Bref, je me désolidarise de cette bêtise, les procès d'intention c'est pas mon truc. En d'autres termes, je vous laisse à votre politique qui n'est définitivement pas la mienne.

Le spectacle de cette assemblée est navrant.

J'ai défendu le président Macron bien des fois sur des petites phrases détournées, et je continue avec De Fournas. Je me fous de la couleur politique: je m'attaque à ce qui me paraît le plus pernicieux et intolérable: la malhonnêteté. Il me semble que l'honnêteté devrait faire corps avec la politique. Sinon, je mets tout le monde dans le même sac, et je crains fort qu'il ne s'en trouve aucun pour rattraper l'autre. C'est l'avantage de ne pas faire de politique, somme toute: on garde la tête saine. Sauf que là, je vais simplement finir par ne plus voter du tout. Il n'en faut pas davantage. On a des principes, ou on n'en a pas.

Mais tout ce beau monde, je n'en doute pas une seconde, se passera très bien de mon vote comme de mon opinion.

Après tout je regarde la bêtise humaine à l'oeuvre depuis que je suis né, en toute passivité.

Le discours qui précède l'incident:

Une assemblée digne de ce nom aurait réagi avec raison à cette phrase, d'ailleurs le député Bilongo s'apprêtait à répondre en commençant par dire "pas du tout..." avant qu'un cirque de huées ne commence avec son procès en intention, qui l'empêche de répondre.

Une assemblée nationale est censée faire raison. Qu'elle s'offusque de cette phrase, de son manque d'humanité, est une chose. Qu'elle en fasse une attaque raciste à l'encontre de Monsieur Bilongo, est dramatique. On croirait que c'est le dernier endroit où devrait se passer ce genre de cacophonie hypocrite comme il peut s'en passer dans n'importe quelle rue de France...

Qui pour prétendre que De Fournas n'aurait pas dit la même chose si ce discours avait été tenu par un député blanc? Qui pour défendre qu'il ne s'agit pas là d'un procès d'intention? Pourquoi donc ne pas répondre avec l'intelligence qu'il se doit, à cette intervention qu'on est en droit de juger provocante, inappropriée ou stupide?

Mais non, on a choisi le scandale. On a choisi le mensonge. On a choisi la mauvaise politique.

Une grève de médecins qui veulent une augmentation du prix de la consultation à 50 euros? Problème: ça veut dire augmenter TOUS les médecins, or il y a de très mauvais médecins qui peuvent coûter la vie des patients qui leur font confiance, et ma mère en a fait l'expérience ces dernières semaines, qui nous a remontés contre ce médecin, voire TOUS les médecins, puisque chaque médecin est censé représenter sa profession, n'est-ce pas?

Pour moi, PAS QUESTION d'augmenter CE médecin.

Ce médecin, d'une part, rechigne à se déplacer pour consulter ma mère qui ne peut plus marcher, lui fait donc une ordonnance (traitement régulier d'une polyarthrite) à renouveler tous les six mois pour avoir à se déplacer le moins possible. Quand ce médecin se déplace, l'ordonnance est déjà faite. Quand suite à des analyses d'urine, ce médecin doit prescrire des antibiotiques, il reçoit son fils (moi) rapidement entre deux consultations dans son cabinet, juste pour me donner une ordonnance après m'avoir fait attendre dans la salle d'attente. On constatera sur la facture de la sécu que non seulement il a fait payer la consultation alors qu'il n'y en a pas eue, mais qu'il a aussi fait payer le déplacement alors que c'est moi qui me suis déplacé.

A la prise d'antibiotiques prescrits pour trois mois, ma mère (78 ans) tombe malade comme elle ne l'a jamais été au bout de la 2ème semaine, alitée pendant 24 heures, vomissant sans discontinuer. J'étais à deux doigts d'appeler le 15, j'ai tenté de contacter le médecin qui était en congé, y compris le lundi où il était censé reprendre, n'a répondu que mardi lorsqu'on a rappelé une quatrième fois (après qu'il ait ignoré trois messages), n'a pas dénié revoir ma mère, a prétendu qu'il n'y avait pas d'autre antibiotique, a refusé d'entendre que l'antibiotique avait causé ces vomissements, a nié la gravité de ce qu'avait enduré ma mère (j'ai eu peur pour elle et suis resté près d'elle tout le week end), a minimisé la chose en parlant de "petits vomissements", donc ma mère a décidé de changer de médecin, et de procéder à de nouvelles analyses d'urine à ses frais.

Voilà où nous en sommes. Donc les nouvelles de cette grève de médecins qui réclament une augmentation, ça tombe très mal pour notre humeur (en ce moment ma mère et moi sommes au diapason sur ce point).

Tous ces gens qui font grève me donnent simplement envie de les boycotter. Et si on décidait tous de boycotter les médecins? Soudain plus AUCUN client dans leur cabinet! Ils seraient contents!

Entretien très éclairant pour tous ceux qui ont encore des doutes sur l'intelligence et l'humanité de Volodymyr Zelensky. Mais quand on sait qui s'en prend à lui, à savoir les personnages les plus douteux et haïssables que la France ait en son sein... cela ne fait que me conforter dans mes intuitions et convictions sur le bien et le mal, et la pourriture qu'on doit neutraliser.

C'est quand même pas sorcier d'entendre des gens intelligents...

Le conseil des droits de l'homme de l'ONU se discrédite de plus en plus avec ses déclarations déplacées. On est en droit d'attendre de leur part une sagesse fondamentale et on entend, éberlué, des mises en garde sur le racisme de la police française en réaction à l'affaire Nahel.

Ça me fait marrer, ces supposés "contrôles au faciès". Déjà, si on pouvait arrêter de rapporter toute affaire au faciès, on ferait des progrès. Le premier raciste est celui qui parle de racisme sans fondement.

On n'en a rien à faire, que Nahel était de type nord-africain. Mais alors, rien à faire.

Nous avons donc ré-entendu Eric Dupond-Moretti et Clément Beaune faire leur petite propagande sur les plateaux de télévision quand il s'agit de diaboliser le Rassemblement National. Tous deux ont rappelé l'affaire du député De Fournas qui aurait dit au député Bilongo de retourner en Afrique. Tous deux savent très bien que ce n'est pas le cas. Lire le sujet plus haut. Moi qui jusqu'ici pensais Clément Beaune digne de confiance, je m'aperçois qu'il n'hésite pas à faire preuve de malhonnêteté pour servir son discours, tout comme Dupond-Moretti. Ceci ruine la confiance que j'aie pu avoir envers ces hommes politiques. Tant pis pour eux. Moi, je ne pardonne jamais la malhonnêteté.

On pourra toujours remercier Camille Vigogne Le Coat pour son livre Les Rapaces, car nous avons besoin de ce genre d'investigation courageuse pour voir comment agissent certains maires, comme celui de Fréjus. Celui qui me verra voter RN n'est pas encore né. Je le dis au cas où des lecteurs qui se seraient perdus sur la toile, viendraient à lire ceci, et croiraient que je vire de bord : je n'ai jamais eu besoin d'être malhonnête pour voir clair.

Et donc, pourquoi à chaque fois qu'on nous parle de glyphosate, les chaînes d'info nous montrent des machines agricoles qui vaporisent des nappes de désherbant sur les champs? C'est encore et toujours le pouvoir désinformateur des images, qui vaporisent l'idée d'un produit nocif qu'on ne contrôle pas dans l'esprit des gens, et c'est GRAVE de manquer de pédagogie à ce point-là, de laisser les médias s'emparer du moindre scandale pour ajouter un pourcentage de français dans le camp de la révolte, du ressentiment, de la colère et finalement d'un chaos potentiellement incontrôlable.

Il FAUT de la pédagogie, de la transparence. Il faut arrêter cette constante emprise du BUZZ sur l'INFORMATION.

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