La musique.

Phénoménal, mythique... la meilleure performance des Rita que j'ai vue... un OVNI! Rock, oui monsieur, plus rock tu meurs!

Toujours intéressant, le direct...

Salut Billy Joe...

Si je vous dis que Buzy est d'une autre envergure que Balavoine, vous me répondez quoi? Rien. Et pourtant je ne déteste pas Balavoine.

Jo Stafford est une de mes chanteuses préférées.

Chantant ici une des plus belles mélodies que la terre ait portées.

Savez-vous qui chante et danse pour les Pleasure Seekers sur ce document de 1967? Rien moins que la future Suzi Quatro.

Premier album des Seeds, 1966. Un classique. Enorme influence sur les Stooges.

Bienvenue dans un autre monde... où ce qu'il vous reste d'âme peut être éventuellement sollicité.

A votre bon souvenir... la poésie de Marie-Blanche Vergne.

Ophélia est ma préférée, mais ce sont quatre merveilles.

J'adore Clio. Le petit chemin serpente jusqu'au coeur...

40 ans que John Lennon est mort aujourd'hui. Mon hommage? Tiens, une liste de mes chansons préférées, de mémoire...

Avec les Beatles:

Please Please Me - on va dire que c'est plus une oeuvre de collaboration, grâce à John Martin notamment, arrangeur du groupe en studio, qui a suggéré d'accélérer le rythme. Le premier vrai tube (Love Me Do sera célébré rétroactivement après le triomphe américain)

Twist & Shout - la meilleure reprise des Beatles (un succès des Isley Brothers) où la voix "déchirée" de John véhicule un enthousiasme, une hystérie, une frénésie qui a fait la marque des débuts du groupe.

A Hard Day's Night - un pur coup de génie, un titre mythique dans l'histoire du rock. Un son nouveau. C'est McCartney qui chante la partie plus haut perchée - la cohésion du groupe fait merveille.

I Feel Fine - autre coup de génie, tout est dans l'intro, et le reste est une histoire de feeling - Lennon plaque une voix rauque qui ne lâche jamais le fil de cette sensation.

Ticket To Ride - troisième coup de génie, d'une lancinante intensité, où les harmonies vocales véhiculent cette fois plus de colère enfouie que d'enthousiasme léger. Les Beatles ont toujours ce don, et Lennon particulièrement, d'ouvrir le ton de la note vers quelque chose d'ineffable. Il est plus instinctif que McCartney, ce dernier étant plus musicien.

Help! - ultime coup de génie de la première période, dirais-je, et ma chanson préférée du groupe depuis toujours. Je pense qu'elle résume parfaitement l'art des Beatles première mouture (McCartney rappelle qu'il a écrit cette chanson avec Lennon, contrairement aux idées reçues peut-être). Il y a de fortes chances, en effet, pour que Paul soit responsable de la finition de ce bijou de folk rock. Il aimait les choses bien emballées.

Girl - sur Rubber Soul, album de transition entre la première période et la deuxième, alliant charme folk rock et sophistication. Girl est la première chanson où la sensibilité mélodique de Lennon trouve sa griffe. On retrouvera cette griffe avec I'm Only Sleeping, Strawberry Fields Forever, Jealous Guy. Girl est ma préférée sur Rubber Soul. Le titre Rubber Soul donne une idée d'élasticité, de matière moelleuse. Et c'est exactement ce que Girl distille par le son et le rythme.

I'm Only Sleeping - curieusement cette merveille n'est pas devenue populaire, ni l'album Revolver qui contient cette chanson (et d'autres), qui est pourtant devenu mon album préféré du groupe au fil des années (parce qu'il est absolument parfait). La mélodie, le rythme, le son y sont délicieux. Toutes les sonorités de l'album sont un régal d'invention, d'imagination, de talent, en gardant le format de la chanson d'une moyenne de 3 mn.

Strawberry Field Forever - je cite cette chanson qui est très belle, mais je dois avouer une chose: je n'en ai jamais aimé l'enregistrement. Le tout est trop lourd, trop lent. Mais il fallait bien mener la chanson quelque part. Quand on écoute les première prises, Lennon restait davantage dans le ton de I'm Only Sleeping, il fallait en faire quelque chose d'autre. Les Beatles décidèrent d'être plus ambitieux. Mais cela se fit au détriment de la grâce.

A Day in the Life - chanson extraordinaire, mais dont je n'ai jamais été ultra fan non plus. Je dirais que ma préférée de la phase dite "psychédélique" est I Am the Walrus, mais je dirais aussi que la période psychédélique est la période des Beatles que j'aime le moins, tout en considérant Sgt. Pepper comme un album mémorable et extraordinaire. Le chant de Lennon sur cette chanson est étonnamment aérien.

Across the Universe - une de mes chansons préférées de Lennon - là non plus je ne suis pas sûr d'adorer l'enregistrement officiel sur l'album Let It Be, arrangé par Phil Spector, qui a ralenti le rythme et baissé la voix de Lennon d'un ton. Je préfère la version qu'on a trouvée sur l'album de charité Wild Life (pour la préservation de la nature), qui conserve le rythme original et des harmonies vocales. Mais je lui préfère encore la version originale enregistrée début 68 avant le voyage en Inde, qu'on retrouvera sur l'Anthology 2 ou 3.

Hey Bulldog - un titre génial composé par McCartney et Lennon, qu'on trouvait sur le dessin animé Yellow Submarine projeté à New York l'été 68. On ne pourra écouter la chanson sur disque qu'à la sortie de la bande originale en janvier 69.

Happiness Is a Warm Gun - J'ai toujours aimé cette chanson, ma préférée sur le Double Blanc avec While My Guitar Gently Weeps. Elle est composée de trois idées différentes, et j'aime la façon dont Lennon les assemble, avec dynamisme, inspiration. J'aime la qualité de son interprétation, qui semble spontanée.

Julia - j'aime cette chanson soufflée comme une buée, comme si une imperceptible blessure, en forme de murmure, avait suivi Lennon après la mort de sa mère.

Sexy Sadie - j'ai toujours aimé cette chanson, déjà kitsch à sa sortie. Il lui manque sans doute un petit quelque chose, mais fait partie de nombreuses chansons qui font tout le charme du Double Blanc.

Cry Baby Cry - même observation que ci-dessus, avec en plus cet "outro" qu'ajoute McCartney à la fin, rappelant que la magie du groupe, en tant que groupe, est toujours à l'oeuvre.

Don't Let Me Down - j'ai toujours aimé cette chanson. Comment la décrire? Est-ce un blues? C'est en tout cas bluesy, et bourré de feeling. Mieux senti que "Yer Blues" et "I Want You", mais c'est une opinion personnelle.

The Ballad of John & Yoko - un morceau délicieusement emballé, et McCartney devait y être pour beaucoup. Un des derniers titres (le dernier?) montrant la magie du duo Lennon-McCartney dans tous les aspects de l'interprétation, du jeu et de l'enregistrement.

Come Together - morceau génial qui ouvre Abbey Road, et qu'on doit à un travail de groupe, une fois de plus, en ce qui concerne son enregistrement.

En solo:

Instant Karma - le premier succès de Lennon en solo, une merveille d'immédiateté.

Love - une merveilleuse mélodie enregistrée comme si elle "éclosait", Lennon est en quête de pureté, le minimalisme domine son album Plastic Ono Band où l'on trouve également Mother, Working Class Hero et God.

Imagine - une chanson tellement populaire qu'on a tendance à la reléguer au rang d'insipides rengaines... ce qui est une grossière erreur. Cette chanson m'obsède, quasiment, depuis plus de trente ans... donc à moins d'être radicalement idiot, je crois qu'il y a une raison. Lennon a trouvé la note bleue.

Jealous Guy - idem. Il m'arrive très régulièrement de siffloter cette mélodie. Elle allie charme et insouciance. C'est peut-être la plus jolie de Lennon. Il l'a composée en 68 (la musique), ça s'appelait "Child of Nature". C'était donc au départ d'inspiration bucolique. Il en a fait ensuite une chanson d'amour, exprimée par un sentiment qu'il a souvent exprimé dans ses chansons: la jalousie, qui fut chez lui une forme de vulnérabilité, de fragilité.

Give Me Some Truth - une des dernières chansons où Lennon exprime sa colère de façon saine et spontanée, avec tout ce que cela peut avoir de simpliste ou primaire. C'est aussi sur l'album Imagine, qui reste mon album préféré de Lennon même s'il est plus inégal que Plastic Ono Band.

Ce qui est génial avec cette version française, c'est que lorsque Marlène dit "quand saurons-nous jamais" au sens de "quand saurons-nous un jour", on peut aussi comprendre, à la fin, un véritable "jamais" après un léger silence. Une fin qui en dit long sur le pessimisme de la dame qui, je le crains, en vit assez à l'époque pour en juger ou, tout au moins, en chuchoter l'appréhension. Mais ce n'est que ma lecture.

Aujourd'hui je me suis dit "tiens, je vais écouter un peu de chansons françaises sorties en 2020".

Résultat: je suis absolument consterné. Et le mot est faible. La variété française est absolument consternante, dans le verbe, la façon de chanter, la musique. Une catastrophe.

Quand une Clio apparaît, ça relève du mirage.

Jun Togawa avec son groupe Yapoos dans une version très personnelle de Pachelbel...

Je n'ai pas tari d'éloges à la sortie de ce disque en 2007... et mon avis n'a jamais changé, ni sur l'artiste d'ailleurs, dont je loue et prise l'instinct. Bien que Daphné écrive, c'est sa musique qui me fait voyager, qui m'étreint le coeur, et me rend amoureux. Que le disque soit carmin, émeraude, fauve ou bleu venise, ou qu'elle reprenne justement des chansons de Barbara, dont elle partage cet instinct vertigineux, libre avec les mots et ces mélodies tournoyantes... dans des brumes de couleurs comme une cartographie du coeur humain, ou du coeur féminin. "le coeur est plein, la tête est vide" (Jacques Brel). Amour, amour et encore amour. Qu'importent toutes les blessures, comme des cicatrices dont le coeur se souvient, et le rendent encore plus parfumé.

» La musique.
» ARTISTES A DECOUVRIR (musique)