L'émission du jour......II

Vendredi 26 avril 2013

Julie: 12. Ce qu'elle a fait n'était pas drôle, mais pour moi ça passait par le cran et la fantaisie dont elle a su faire preuve. Après, le fait qu'elle reste plantée là à écouter les commentaires du jury comme une élève à l'école... moi, à sa place, j'aurais remonté les marches pour écouter les commentaires d'en haut, parce que merde, les humoristes en herbe ne sont plus à l'école, ce sont des adultes qui tentent de percer dans le monde de la comédie, et je ne suis pas sûr que les Benguigui, Barma, Bernier, Bigard soient assez légitimes pour exiger qu'on les écoute dans une relation "élève/prof". Tout ça n'est qu'une comédie à la mode de la télé d'aujourd'hui. Et cette "télé à la mode" infantilise le rapport qu'on peut avoir au métier de comédien. Les "juges" peuvent reprocher aux humoristes en herbe d'être prétentieux si ça leur chante, l'orgueil est une chose indispensable si on veut faire ce métier comme on l'entend. A la limite, ce spectacle de voir des "professionnels" juger des "débutants", je trouve ça consternant. Pour que le respect des institutions ne soit pas ridicule, il faut que les institutions soient dignes de ce nom.

Nicolas Meyrieux: 14.

Artus: 16.

Je ne suis pas sportif ni sport mais j'ai déjà beaucoup parlé de sport avec des fans du genre, il y a toujours un problème récurent qui est la question de l'arbitrage et des erreurs d'arbitrage. Les plus acharné sur les questions de sport s'accordent à dire que l'arbitrage et ses erreurs font partie du jeu, certains dans le foot aimeraient un arbitrage vidéo mais ce dernier "casserait" le rythme du jeu ai-je souvent entendu.
Je ne pense pas que les jugements du jury de ONDAR soient aussi sérieux qu'une finale de coupe du monde, ça n'est qu'un divertissement et si la notation de Barma ou Bigard semble injuste à un humoriste il passera son chemin et fera carrière ailleurs.

Ce vendredi:

La 1ere candidate à vu de la lumière et elle est rentrée, à part le mot "religieuse" aucun rapport avec le sujet, moi ça me distrait, et tout le long de son passage j'ai regardé l'intitulé du sujet pour voir si je ne rêve pas. 10/20

Le petit jeune fait son chemin son explication du changement de direction de son sketch tient la route et explique la faiblesse du texte 15/20

Artus 17/20 Inquiétant Artus dans ce rôle, la crédibilité du personnage en est presque effrayante.

Lundi 29 avril 2013

1ère candidate: 11. Marrant, elle m'avait justement rappelé Shirley Souagnon, sauf qu'elle a moins de talent. Son humour était trop médiocre pour qu'on puisse la croire capable de nous surprendre lors de prochains passages, donc je ne mettais pas 12, en ce qui me concerne, mais avec mon 11 elle s'en sortait de justesse. Et Ruquier avait raison: si les autres trouvaient qu'elle méritait vraiment de repasser, ils n'avaient qu'à lui donner plus de 12 pour assurer le coup, au lieu de faire la fine bouche en donnant un petit 12.

Les Escrocs: 12. Décidément ils s'en sortent toujours sur le fil ceux-là. D'ailleurs à chaque fois que je les revois je me dis "tiens ils sont encore là, eux?". Ils tardent à convaincre pleinement.

Sacha Judaszko: 19. Idée géniale. Judaszko est en train de devenir le roi de la fin de saison d'ONDAR. Plutôt pas mal, comme morale: en voilà un qui a vraiment progressé, et que l'émission a rendu bon sur trois ans de travail.

Non pas très convaincante cette première candidate, alors 11 pour ne plus la revoir ou 12 pour la revoir, au choix!

Je les ais trouvé plutôt bien les Escrocs et le public aussi d'ailleurs 15 pour moi.

Oui Judasko quand il travaille pour son propre compte il fait de très bonne chose, 19 itou.

Mardi 30 avril 2013

1er candidat: 13. J'ai trouvé que son sketch tenait la route, il avait une façon de faire passer ses vannes qui m'a la plupart du temps plutôt amusé tout au long du sketch. Et j'ai aussi trouvé qu'il ressemblait au Lacenaire des Enfants du Paradis, remarque qui n'a aucun intérêt, mais ce film est un chef d'œuvre absolu et ça mérite d'être rappelé au bon souvenir de tout lecteur digne de ce nom.

Penchinat: 13. C'était original, bien écrit, curieux, un brin sinistre aussi, mais dans l'ensemble, plutôt bien.

Lompret: 14. Il me fait rire, que voulez-vous, il me fait rire, c'est toujours entre les lignes, un rire qui éclate deux secondes après la vanne, c'est fin, toujours de qualité, même si décousu ou un peu hésitant par moment. J'ai trouvé les jurés injustes, évidemment, car ils plombent l'ambiance en parlant de "sketch raté". Ce sketch n'était pas raté du tout, et sur l'écran TV Lompret n'avait pas l'air de "ramer" du tout. Ben non, messieurs-mesdêmes, non et non, tout simplement non, ce sketch était plutôt savoureux et vous n'êtes que des épouvantails ringards derrière vos pupitres qui notent et buzzent à loisir.

D'accord avec toi les jurés se concertent pour saquer encore que dans l'ensemble ça ne vole pas bien haut, des 13/14 oui. La première partie du sketch de Penchinat valait plus mais la seconde partie était bien hard.

Jeudi 2 mai 2013

Julie Rippert (mince! comment s'appelait l'autre Julie qui s'est fait éliminer alors?): 12. Je me suis ennuyé, sa voix m'était désagréable, mais le tout fut bien assuré, donc je demande à revoir.

Ben: 18. Excellent sketch bien écrit et joué, plein de bonnes trouvailles. Vous voulez savoir le secret d'un bon sketch? Il est dans les trouvailles. Et les trouvailles sont, par définition, imprévisibles. Ici les trouvailles de Ben (ou son co-auteur) sont le fait de "recharger" un revolver joué avec la main par souci de réalisme (par exemple).

Ferroni: 16. Un sketch bien dans sa manière, où elle parvient à meubler un comique de situation par un flot de paroles un brin saoûlant (avec un tic verbal: "j'ai envie de dire") mais assumé pour exploiter une délicieuse dinguerie dont je suis totalement fan. Ici la trouvaille était l'épilage du nez, par exemple. Je donne 16 au sketch mais j'adore Nicole Ferroni.

Julie Rippert, 12. C'est vrai que sa voix m'a dérangé aussi mais il y a quelque chose dans le jeu et le texte manquait de comique.

Ben: 16, j'avoue avoir du mal avec son humour.

Nicole Ferroni 17, c'était particulierement enlevé son histoire, je suis impressionné par la ligne qu'elle trace et dont elle ne s'écarte pas.

Vendredi 3 mai 2013

1er candidat: 12. Mort de trouille, mais il s'en n'est pas mal sorti.

Joubert and (judas)co: 12. Boarf. La seule bonne idée du sketch est de prendre un angle adapté au public, mais tout cela était loin d'être hyper drôle.

Tsamère: 14. Un petit cru, ce soir. Mais je suis ravi qu'il revienne pour "les dernières" (je crois bien qu'il est le premier à faire allusion à la fin de cette émission).

1er candidat: 12. Son passage était commencé quand j'ai allumé ma télé, ce que j'en ai vu ne m'a pas laissé une mauvaise impression.

Joubert: 13, oui tout ça pour ça, les productions Judaskoyenne prennent de l'ampleur et c'est parfois au détriment d'une certaine recherche des idées.

Tsamère: 15. J'ai plutôt remarqué la performance de Ferroni et Artus.

Lundi 6 mai (l'un décimé?)

Nicolas Meyrieux: 15. Ce garçon fait preuve d'une aisance surprenante. Je les ai trouvés un tantinet bégueules, nos jurés, mais bon... et puis que voulez-vous qu'il fasse de leurs commentaires? Il ne va pas "trouver sa voie" du jour au lendemain. Non, moi sur ce troisième passage je l'ai trouvé encore meilleur que sur les deux précédents, et je lui conseillerais de... continuer comme ça.

Les Décas: j'hésite encore entre 19 et 20. J'ai trouvé ça génial, en même temps il manquait le tout petit truc qui me fasse tordre de rire, et d'un autre côté je pense qu'ils ne pouvaient pas faire mieux. Allez, 19.

Artus: 15. J'ai apprécié l'originalité de l'angle, qui m'a rappelé ce que pouvait faire Florent Peyre à l'occasion, mais je n'étais pas mort de rire non plus. Je pense qu'il aurait fallu que le visuel soit irrésistible pour qu'on soit hilare, et là ce n'était que cocasse. Un bon sketch d'Artus.

Nicolas Meyrieux: 14. Ben moi je vais faire mon bégueule je ne trouve pas que soit son meilleur passage et puis ça raccroche par moment, c'est sur qu'il y a un manque de maturité. Avec Kev'Adam on a un élément de comparaison et le point percutant de N. Meyrieux c'est son absolue envie de réussir.

Les Décas 19: Quelle bonne idée et quelle folie que de ressortir ces deux flics. Un feuilleton dans ONDAR ?

Artus: oui 15. Passé la surprise du Playmobil le sketch devient un peu planplan.

Mardi 7 mai 2013 (comme le temps passe)

Corinne Maillet ou Maillé: ... Pas pu juger correctement ce sketch, ma vue a été parasitée par des plans sur la tronche des jurés, dont celle de Mergault, qui m'a rappelé les trois corbillards de ce matin (j'habite devant une église).

Cyril Etesse: 14. Le sketch a failli prendre, il y a un moment, en milieu de sketch, où il parle de la gaîté du jaune avec une grande colère, que j'ai trouvé irrésistible. Pour le reste, la folie n'a pas pris comme elle aurait pu prendre, je crois que ce sont les idées, les ressorts en eux-mêmes qui manquent de drôlerie, et que la performance, aussi bonne soit-elle, ne peut totalement sauver. On le sait, tous, qu'Etesse frôle l'excellence, et qu'il lui manque toujours un petit truc, et ce petit truc, c'est je crois une sorte de substance, de consistance du propos, sur lequel il pourrait asseoir son style délirant. Peut-être qu'il lui faudrait trouver un auteur.

Tsamère et Ben: 18. C'est dégueulasse de se faire huer quand on donne 19 simplement parce que trois autres enflures ont donné 20! Ce sketch était excellent, plein de finesse, dans le jeu et dans le texte, de trouvailles, un régal d'humour et de créativité. Alors pourquoi QUE 18? Parce que c'était un peu brouillon sur le plan de la performance (en duo). C'est toujours important, une performance. Il faut une performance parfaite pour avoir 20. Et le premier qui siffle mon 18, je lui tire la langue.

Corinne, ben moi je préparais de la pâte à pizza et elle n'est pas parvenue à capter mon attention, à aucun moment je ne suis rentré dans son univers et je serais bien incapable de dire de quoi elle parlait : 10

Cyril Etesse: 13. Il pourrait bien l'avoir écrit ce sketch, je n'ai pas ressenti la patte de Judasko là. Mais faut bien le dire ça n'était pas trop marrant.....

Tsamère et Ben: 17. C'est Aparis qui à donné le mot que je cherchais à propos de Tsamere et Ben "absurde" voilà c'est ce coté absurde que je n'aime pas trop.....

Lundi 13 mai 2013

Céline Holynski: 14. Elle n'avait pas été éliminée, elle? Je suis paumé, là, me souviens plus.

Donel Jack'sman: 14.

Judaszko and co: 15. Boutique? Sans blague? Aparis me fera toujours rire!

Sont un peu durs avec Babass, trouvez pas?

Céline Holynski: Il y avait une autre Céline me semble t il et c'est elle qui a sans doute été éliminée, là c'était honorable donc 15.

Donel 13 il n'est pas parvenu à me sortir de ma torpeur.....

Judaszko 17, ça passait mieux sur le petit écran en tout cas je n'ai pas été gêné par les séquences vidéos.

Qui est dur avec Babass ?

VieuxDebris a écrit:

Qui est dur avec Babass ?

Lui-même, pour commencer. Mais c'est pas une raison pour abonder dans son sens.

C'est simpliste de le réduire à un naze, même pour rire. Ceci étant dit, tout le sketch était simpliste. Je sais que ce n'était pas méchant.

Certes, Babass est professionnellement limité, mais ce n'est pas si grave. Il fut un temps où l'entrée des artistes était une cour des miracles. On y trouvait des génies et d'attendrissants charlatans. Tous étaient des saltimbanques.

Mais je rêvasse. Le métier de comédien est un vrai métier. Babass est trop fainéant. Je le sais.

La plupart des pensionnaires d'ONDAR, ceux des deux premières saisons en tout cas, sont de vrais comédiens, de vrais artistes, même si certains sont plus frais que d'autres (en ce sens où ils sont doués mais ont encore beaucoup à apprendre). Garnier et Sentou, les Lascars Gays, Arnaud Tsamère, Jérémy Ferrari, Florent Peyre, Lamine Lezghad, Constance, Nicole Ferroni, Arnaud Cosson, Artus, Monsieur Fraize, et j'en oublie peut-être, sont des artistes. Avec un créneau pour certains (l'humour noir de Ferrari), plus ou moins de paresse pour d'autres (l'apparent dilettantisme de Cosson), mais ils travaillent et montrent de la ressource, de la créativité.

Ce que j'aime moins est le registre du stand up, qui est un genre à part. Mais on a vu qu'une Shirley Souagnon, qu'un Vérino étaient aussi doués pour la comédie.

Olivier de Benoist est le cas d'un humoriste qui a trouvé un créneau, qui se tient à une formule efficace, et tout ça ne me fait guère rêver. Je ne dirai pas qu'il ne me fait pas rire, il y parvient, mais je n'aime pas excessivement la façon dont il me fait rire. C'est exactement le contraire avec Babass. Ce qu'il a en magasin manque de ressource, ses spectacles tourneront autour d'un cycle de blagues qu'il raconte depuis vingt ans. Il ne se renouvelle pas assez. Mais ce qu'il a en magasin a bien plus de charme que ce que nous propose De Benoist (et certains autres humoristes - pas ceux d'ONDAR), qui possède l'art de se renouveler sur un même système. J'aime la façon dont Babass me fait rire. Surtout lorsqu'il est subtil, et ça lui arrive. Mais c'est un fainéant. Et pourtant il est capable de travailler. Et il a fait pas mal de bons sketchs pour ONDAR, quand il faisait l'effort de travailler (avec beaucoup de confusion), beaucoup plus que ce qu'on veut bien reconnaître, il me semble. C'est là que je me dissocie d'un certain consensus, même sur le ton de la blague: Babass n'a pas été nul à ONDAR. Il a fait débat, mais il n'a pas été nul.

Mardi 14 mai 2013

Les Escrocs: 10. Ce n'était pas drôle du tout. Le quiproquo était mal joué, on l'a vu venir à des kilomètres. Le strip était vulgaire.

Lompret: 14. Il a fait du Lompret: décontracté, subtil, décousu. On a bien senti qu'il n'était pas à l'aise, mais ce n'était pas tout-à-fait de sa faute, c'est aussi celle de l'endroit, et puis ça peut être un style, le mal à l'aise, une façon d'assumer un humour particulier. Contrairement à ce que dit Bernier le public en spectacle peut apprécier ce genre d'humour mal assuré, parce que le public des spectacles est plus ouvert: le fait même qu'il vienne voir un humoriste souligne des dispositions différentes, plus participatives ou supportrices. L'humour de Lompret a quelque chose de moderne. Et c'est de l'humour, au moins: pas de la pitrerie. Donc voir les Escrocs ou Judaszko obtenir une meilleure note que lui (du moins pour les sketchs du jour), ça fout les boules et on se dit qu'il vaut mieux que cette émission disparaisse. Honte à Métayer qui donne moins de 12 sur ce coup-là.

Judaszko: 13. Il y avait quelques bonnes idées mais ce ne fut qu'une immense pitrerie. Choisis ton humour, camarade. Judaszko a fait beaucoup mieux et donner 20 à ce truc confine à la pure mascarade.

Les escrocs : 13. Pas vraiment drôle non, mais la façon d'aborder le sketch était assez bien vue et le principe du quiproquo c'est quand même qu'on le voit venir à des kilomètres, c'est la chute que l'on ne voit pas forcement venir. Il manquait de la matière tout au long du sketch mais moi je les trouve sympa les escrocs .

Lompret: 14 Décousu c'est le mot qui qualifie son sketch, oui. Tantôt dans le sujet puis des incartades dans l'actualité et retour au sujet, je pense que le code barre méritait mieux que ce qu'il nous a fait mais il semble plus se spécialiser dans les sujets d'actualité et c'est là que Ruquier fait mal son boulot en lui proposant des sujets à la con et pas des choses qui lui conviennent.

Judaszko: 15. La gueguerre avec Michalak va vraiment finir par lasser ça devient tellement attendu que ça gâche complètement son sketch. Et un ONDAR d'or pour Ahmed Sylla.

Mercredi 15 mai 2013

Nicolas Meyrieux: 14. Toujours séduit par son aisance. Il met beaucoup de choses dans ses textes, pas forcément du fond, mais on s'en fout, c'est divertissant. Je comprends cependant ce que veut dire Bernier par rapport à des vannes qui lui semblent copiées-collées, ou plus habiles que réfléchies. C'est une critique sensée, mais peut-on ne donner que 12 à un sketch si bien maîtrisé? Pour moi, non. Je n'ai pas ri aux éclats, mais je me suis amusé.

Ben: 16. Ce qui a marché super bien, ce sont les deux enchaînements en anglais puis en espagnol. Le texte de départ, lui, était amusant, sans être hilarant. Mais l'idée des versions traduites fait le sketch. De là à donner 20? Bah, chacun fait comme il le sent.

Artus: 16. J'ai bien aimé. J'ai moins ri qu'au sketch précédent, mais j'ai bien aimé l'angle, la petite folie, la fantaisie, la participation des autres, et les jeux de mots. Oui, moi j'aime les jeux de mots.

Et tant pis si les jeux de mots laids font les gens bêtes.

j'ai attends de le voir sur youtube

Nicolas Meyrieux: 12. Je n'aime pas trop sa façon de s'écouter et d'attendre voir de pousser aux rires en marquant des temps d’arrêts après ses pseudos vannes . La seule chose positive chez lui je le répète c'est sa passion, son envie de percer mais il doit trouver des textes bétons et être un peu plus naturel.

Ben: 16 aussi pour moi, je crois que c'est la première fois que je rentre dans son univers avec un modèle du genre dans le traitement du sujet, c'était réellement drôle.

Artus: 15. J'ai trouvé cela plus glauque que marrant, j'aurais préféré un sketch plus dans le sujet.

J'ai cherché le sujet "l'émission d'hier" mais comme je l'ai pas trouvé je réagis dans celui-ci

Vendredi 17 mai 2013

1er candidat: 12. C'était laborieux, mais je pense qu'on peut l'encourager. Alors encourageons-le: "allez! allez! allez machin! heu, comme il s'appelle, déjà?"

Les Jumeaux: 13. Je n'ai pas ri une seconde. Encore qu'une seconde de rire, ça fait juste "ha!" ou "h!", pourrait-on appeler ça un rire? Moreau parle de poésie, les autres aussi, ah bon. La poésie de Popeck, alors? Ou celle de Sylvain et Sylvette? (c'est une bédé tellement pas marrante qu'on se disait que c'était pour les enfants quand on avait douze ans).

Tsamère: 17. Enfin! J'ai ri. J'ai ri quatre ou cinq fois aux éclats. Voilà, c'est ça, l'humour. Par contre, valait-ce (du verbe valoir à la forme interrogative de l'imparfait) un 20? Je dis non. Par exemple, le passage où il discute avec des gens en courant, revient en arrière, repart, était un peu redondant. C'est un petit travers de l'humour tsamérien (le tsamérien est un âge de l'humour encore mal situé) que cette redondance dans la loufoquerie, qui peut cependant se frayer des voies inédites dans le vaste univers de la drôlerie (si j'écris trop joliment vous avez le droit de m'entarter*).

- c'est quoi, l'humour?

- c'est ce qui me fait rire

- merci

- de rien

* trop de gens écrivent "entartrer" - sachez que seuls le sucre, la négligence et le temps qui passe nous entartrent. S'entarter est plus farce. Alors que s'enfarcer est plus tarte. Cela me rappelle que ce matin j'ai mangé une tourte. Et qu'il existe des petites tourtes qu'on appelle des tourteaux, mais ça n'a pas de rapport avec le crabe du même nom, et encore moins avec l'araignée de mer qui est un crabe mais pas un tourteau.

- mais vas-tu te taire à la fin?

- quoi? tu n'aimes pas mon humour débile?

- non, et puis tu t'incrustes!

- je dirais même plus: je m'incruste assez.

- BUUUUUUUUUZZZZZZZZZ!

- ah ben ça alors, pourquoi avez-vous buzzé, Jean? Et vous, Laurent?

- mais enfin, on ne fait plus des jeux de mots pareils, ça date de Matusalem! Non, c'est pas bien. A la rigueur dans la conversation comme ça, pour rigoler, mais pas pour un sketch, il faut plus de substance! Vous le savez bien, Victor Hugo disait: "les calembours sont des pets de l'esprit".

- Badaboum

- Hein?

- Non, rien, je disais comme ça, badaboum, sans raison, comme je dirais rhododendron ou tagada tsoin-tsoin

- mais taisez-vous!

Merci, lecteur, lectrice, de nous avoir suivi jusqu'ici. Pour terminer ce message, je vous propose de nous quitter sur la curieuse photo d'un rhododendron s'apprêtant à manger une maison:



On dira ce qu'on voudra, ça fout les boules!

J'ai raté le premier candidat.

14 pour les jumeaux ce qui est marrant dans Tintin, enfin en 2013 c'est le coté désuet et dans leur sketch c'est que peut être pour la première fois il nous font un numéro de jumeau.

Pas de 20 de ma part pour Tsamère mais un 17 aussi bien que cet humour ne me fasse pas trop rire mais le coté performance je le salue car il le tient jusqu'au bout quand même.

Pour ta photo je doute qu'il s'agisse de la végétation des quelques rameaux que l'on voit mais plutôt un arbre genre marronnier derrière la maison et dont on aperçoit une branche à mi hauteur de la fenêtre environ, ces quelques petites branches seraient incapable de supporter un tel poids.
Désolé de briser un de tes rêves Honey.......