La musique.

Au rayon des motifs de guitare, grosse influence sur Chuck Berry

On ne change pas une formule qui gagne, dit le dicton. En 1949, John Lee Hooker n'hésite pas à réadapter les effets de son séminal "Boogie chillen" de l'année précédente, avec "Hoogie boogie" en face B du non moins excellent "Hobo blues". Le plaisir à l'écouter reste le même: cette façon très africaine d'utiliser la guitare de façon rythmique, d'en pincer les cordes avec un instinct de percussionniste, de lui donner pour ainsi dire un "pouls", est pour tout auditeur organique, pure jubilation.

J'ai beau adorer Billie Holiday, Sarah Vaughan est la chanteuse de jazz qui me scotche le plus.

Le subtil mélange de jazz et blues de Dinah Washington. Le blues intimiste de Charlie Parker, ou comment faire chuchoter un saxophone.

A la fin des années 40, Muddy Waters, avec John Lee Hooker, est de ceux qui exploitaient de façon inspirée les possibilités d'une guitare électrique, avec plus de feeling brut que de virtuosité technique, pour le plus grand plaisir de mes oreilles.

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