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On n'demande qu'à en rire
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On n'demande qu'à en rire
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La communauté n°1 sur l'émission On n'demande qu'à en rire diffusée sur France 2
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Jeu 26 Juil - 20:13
Quand Bécaud reprend le refrain après le pont, c'est les poils sur les bras. Les poils qui se dressent sur les bras, ce n'est pas une formule toute faite (même si éventuellement galvaudée), c'est une sensation physique de dénudement et d'élévation. On se leste du superflu, on est à l'essence de l'émotion, et on se sent soulevé. De fait, dans cette chanson, cette performance, on sent que le ciel est haut, et le paysage vaste. C'est le chant de Bécaud qui déracine, et cette tension dans le jeu de piano, simple, soutenue, grimpante, dont l'harmonieuse mélodie se déploie et s'amplifie, qui nous enchante et nous saisit.
Bécaud était surtout musicien, et ça s'entend. Cette chanson fut un de ses grands succès et ça se comprend fort bien. Belle mélodie, bel essor, une bouffée d'air vif et pur.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mer 22 Aoû - 14:00
- Cher Honeymoon, quelles seraient vos 25 chansons préférées de Georges Brassens si on vous demandait de les réunir sur un seul disque compact?
- C'est un bon défi que vous me lancez là, pour lequel je ne saurais qu'être totalement subjectif. Voici donc le florilège demandé:
1. Le parapluie 2. J'ai rendez-vous avec vous 3. La Marine 4. Je me suis fait tout petit 5. Le testament 6. Oncle Archibald 7. Au bois de mon coeur 8. Le vieux Léon 9. Les funérailles d'antan 10. L'orage 11. Pénélope 12. L'enterrement de Verlaine 13. Le temps ne fait rien à l'affaire 14. Dans l'eau de la claire fontaine 15. Les amours d'antan 16. Le 22 septembre 17. Les deux oncles 18. Saturne 19. Supplique pour être enterré à la plage de Sète 20. La fessée 21. Misogynie à part 22. Pensées des morts 23. Sale petit bonhomme 24. Les passantes 25. A l'ombre des maris
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mer 22 Aoû - 14:06
"Sale petit bonhomme" n'est pas une des plus connues. C'est pourtant une de ses plus subtiles, élégantes dans l'expression d'un désespoir qu'aurait adouci le temps qui passe inexorablement... Brassens sourit de l'amertume écornant l'innocence des plus beaux amours. La musique se boit comme du vin...
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mar 18 Sep - 11:21
Irrésistiblement délicat - un jeu de guitare doux comme les premiers rayons du soleil.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mar 18 Sep - 17:37
Le classique qui tue. Y'a pas une seconde à retirer de ce truc irremplaçable.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mar 2 Oct - 0:29
Je ne peux pas dire que je suis dingue de cette chanson mais il faut avouer qu'elle sonne bien et dégage une atmosphère envoûtante, une certaine beauté. Elle s'associe aussi à un souvenir d'enfance puisque je me rappelle que mon père me la faisait chanter quand j'avais cinq ou six ans. Cela reste assez indélébile. C'est une des bonnes chansons françaises de cette année 74, probablement la meilleure de Peyrac (bien que je n'ai pas écouté grand-chose de lui, donc je peux me tromper), et bien représentative d'une époque où la chanson française assumait les influences de la musique américaine.
Dernière édition par Honeymoon le Lun 5 Nov - 1:54, édité 2 fois
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Ven 5 Oct - 11:18
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mar 16 Oct - 7:22
Chef d'oeuvre de la musique espagnole.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mar 6 Nov - 16:51
Redécouverte d'une chanson que, dans les années 80, je n'avais pas estimée à sa juste valeur. Je ne saurais dire pourquoi. Je disais à l'époque que j'aimais bien, mais je ne débordais pas d'admiration, il y avait dans cette chanson un style dramatique que je trouvais un peu vieillot, et peut-être aussi les références au bon dieu freinaient l'adhésion de l'athée que je suis. Pourtant j'étais admirateur de Brel ("Jaurès" par exemple est de la même veine), et j'étais sensible à "La messe au pendu" de Brassens ou des vers du style:
"Et si les Chrétiens du pays Jugent que cet homme a failli ça laisse à penser que pour eux L'Evangile c'est de l'hébreu"
("Les quatre bacheliers")
Mais aujourd'hui ce qui me frappe dans cette chanson, c'est précisément cette dimension dramatique. Il faut croire que j'étais incapable auparavant d'en ressentir profondément la substance. Parce que cette chanson, pleine de miséricorde, d'accent tragique, parle d'âme humaine, de l'âme humaine exprimée par le drame, elle parle de foi parce que cette foi est celle dont on a besoin pour affronter les malheurs et garder son pouvoir d'amour (dont le pardon fait partie), et puis il y a le chant et la structure. Le chant de Berliner est exceptionnel, passant de la délicatesse à l'intensité mieux qu'un Jacques Brel ou qu'un Balavoine, son filet de voix cristallin installe un givre qui fige notre attention, on retient son souffle, on est tout ouïe. Et la structure de la chanson repose sur un équilibre miraculeux, une brume d'émois, une enveloppe de souvenirs, un vague à l'âme perpétuel rappelé par un refrain lancinant, semblable au passage du temps. La série de photos postée sur YouTube est merveilleuse, retranscrit bien le drame, la ferveur, et l'idée d'un ciel qui nous regarde, d'une fatalité qui était écrite, mais qui ne serait écrite que parce qu'elle n'en est qu'une parmi des milliers d'autres dans l'histoire humaine. Il s'élève de cette chanson quelque chose de pur.
Quand on veut nous faire croire que le Français a l'Evangile dans le sang, je le nie catégoriquement. L'athéïsme fait aussi partie de l'histoire française (et la France est un des pays les plus athées d'Europe). Ceci ne veut pas dire que la miséricorde est absente de l'âme française, lorsqu'on sait que notre patrimoine est truffé de chansons réalistes d'une miséricorde bouleversante, depuis Fréhel, Damia, Marie Dubas, Perval, Emile Mercadier...
La grandeur de cette "Louise", c'est son âme, et le fait qu'elle parut dans une décennie davantage portée sur des musiques dites "pop" que j'apprécie par ailleurs tout autant, quoique différemment.
Certes, on peut toujours choisir d'être plus contemporain. Mais il reste la structure, la merveilleuse fragilité d'une structure, et l'admirable dimension d'une chanson, d'une oeuvre à portée d'oreille dont je me suis souvenu aujourd'hui.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Jeu 8 Nov - 18:29
L'épure mélancolique de Francis Lai. On a grandi avec. Sa musique fut le décor de nos rêveries.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Sam 24 Nov - 10:35
Ewa Demarczyk, légendaire chanteuse polonaise.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Ven 7 Déc - 13:45
J'avais déjà posté ici cette remarquable vidéo, utilisant des images de film pour illustrer une chanson magique...
Allez savoir pourquoi j'en veux au monde entier de l'ignorer, autant que je remercie une partie du monde - infime - de l'avoir partagée. Comme quoi l'espoir n'est qu'une lueur. Cela rend peut-être cette lueur plus belle, finalement. La lueur de la rareté...
Et la Beauté reste cachée. Confidente. Ombragée.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Lun 24 Déc - 18:32
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mer 26 Déc - 1:58
Like silence she stands like laughter she falls from a castle of sand like a memory she crawls and the mockingbirds grieve 'Cause they can't make her cry they'll soon start to believe that the lady has died what it all goes to show it ain't my job to say for who am I to know why she's actin' this way
Once again turn away if you're sure that it's done tell your prophets to pray tell your bandits to run take your eyelids of stone they won't do you no harm take your cross made of bones take your your fly-paper arms and when everything's placed in your coffin of gold through a scarf 'round your face 'Cause the subway gets cold pack up your sunflower smile and your bandana blues take your worthless denials they're all you've got left to lose take your Tinkerbell lies and your weary desires take the tears in your eyes take your cup full of fire give your lover a call if your legs start to fail and he'll come break your fall with a bed full of nails
No need to glance back again there ain't nothin' to see just this drunken old man and this woman and me and you've made it quite plain that we're just wastin' time and you say that it seems strange that I'm staying behind but you don't worry 'bout me I can make it alone 'Cause I got no place to be and I ain't far from home
Ils disent que Townes Van Zandt fut un poète: je n'en sais rien. Je suis français, j'ai beau comprendre l'anglais, je ne reçois pas la poésie de Van Zandt par ses mots, ou seulement des choix de mots ici et là qui semblent dire des choses, ou saisir des choses, qui n'ont rien à voir avec la vie, seulement une sorte de détresse ou de désespoir familier.
Townes Van Zandt fut une de mes grandes passions dans le domaine de la chanson. Ces passions ont jalonné ma vie d'auditeur rêveur... Moi ce fut Brel, Ferré, les Beatles, le Velvet Underground... et quelques autres, dont Townes Van Zandt.
L'album Our Mother the Mountain, son deuxième, paru en 1969, est hallucinant et beau. Il est arrangé, orchestré, comme si derrière le baladin se dessinait un ciel de couleurs. La chanson "Why she's acting this way", à laquelle je ne comprends strictement rien, est la dernière chanson de l'album. Un album lent, tendu, d'un désespoir chaud, d'une poésie vagabonde, qui fait chanceler le coeur. Pourtant cette chanson me parle. Elle me parle parce qu'il s'en perle des mots et des notes qui traduisent le chancellement du coeur. On sent bien que ce chanteur, qui fait peser ses vocables, les étire, les dilate, est familiarisé à une sorte de désespérance. On sent bien que la tristesse est sa compagne, qu'il ne parvient pas à se bercer de sa douleur, qu'en tentant de la chanter, il ne fait que la torturer. Elle s'écartèle alors en distordant les voyelles, les consonnes, les notes... et au bout de cinq minutes de mystère, la chanson nous plante là, telle quelle, dans son questionnement. On a l'impression que le sentiment d'infini se dissipe dans les pas d'un cheval sur le sable.
Les quatre derniers vers nous éclairent quand même un peu:
Ne t'inquiète pas pour moi Je peux rester seul Car je n'ai nulle part où aller Et ne suis pas loin de chez moi.
Son "chez lui", c'est "nulle part".
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Sam 29 Déc - 16:45
Vers la fin des années 80 j'ai séjourné chez ma grand-mère paternelle, dans le midi. Une femme très modeste qui ne vivait que de sa maigre pension de veuve. Elle vivait simplement, passant chaque après-midi à tricoter, plongée dans ses souvenirs. Sa faculté de se casser en deux pour ramasser quelque chose par terre m'épatait. Cela venait de son enfance passée dans les montagnes corses à ramasser des châtaignes.
Elle avait deux cassettes d'Edith Piaf que j'ai beaucoup écoutées lors de mon séjour chez elle (deux semaines). Entrant plus intimement dans l'univers de cette chanteuse, l'étrange cavité de sa voix vibrante, qui semble nous couvrir en trois dimensions lorsqu'elle chante "Sous le ciel de Paris".
Si j'aime fréquenter l'univers de la vieille chanson réaliste, Fréhel, Damia, Berthe Sylva et j'en passe, c'est bien que je la trouve fréquentable, qu'elle me parle, me touche, parce que je lui trouve de l'humanité, de la poésie, une sorte de profondeur essentielle à laquelle d'autres ne semblent pas avoir accès.
On parle de l'universalité de Piaf. J'adore Edith Piaf, mais pas que les classiques, et pas par pose, principe ou sympathie syndicale. Quand elle chante "La petite boutique" ou "La fille et le chien", parmi ses toutes premières chansons, j'y entends quelque chose d'éternel, d'une éternelle humanité. Mais Fréhel ne fut pas moins universelle que Piaf et, à bien des égards, je pourrais dire qu'elle me bouleverse même davantage. Et Damia, et Marie Dubas, et l'étonnante Marianne Oswald avec son "Jeu de massacre", sont toutes des voix rares et précieuses, artistes et observatrices précieuses de la misère humaine, de sa verve, de ses travers, de son destin.
Enfin voilà. "De l'autre côté de la rue" serait une chanson incontournable du répertoire d'Edith Piaf s'il m'était donné d'en suggérer une anthologie. Elle a autant d'importance ou d'écho qu'un poème de Baudelaire. Pour ce qu'elle dit et ce qu'elle partage en plus de la vie et de l'émotion qui la traversent.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Mer 9 Jan - 17:33
Un film expressionniste allemand de 1920 illustré par une chanson de Françoise, ou l'inverse: deux formes de beauté se rencontrent... il s'en dégage une tristesse étrange dont on peut cultiver la grâce.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Ven 25 Jan - 0:42
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Dim 27 Jan - 2:33
Comment ouvrir et concentrer une prémonition d'effusions en parapluies de couleurs, doux comme des gouttes d'eau.
Merci Michel Legrand, merci Jacques Demy.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Jeu 7 Fév - 18:52
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Jeu 14 Fév - 20:14
Une chanson pour la Saint Valentin? Suffisait de demander...
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Ven 15 Fév - 17:44
Qu'est-ce qui frappe dans cette chanson? Le blues, le vague à l'âme, la tendresse, la langueur, le côté statique du rythme qui rend compte d'une sorte d'ennui, de désoeuvrement, mais avec une dose suffisante de tendresse pour ne pas être juste maussade ou grisâtre. La langueur a recours à la pedal steel comme Neil Young dans Harvest. D'un tenant, cette entité sonore est du blues s'il en fut un dans la variété française. Un blues exprimé à la française si tant est que cela signifie quelque chose, c'est-à-dire avec une délicatesse de touche dans le langage et la subtile, diffuse perception des choses.
On est en 1977, la seconde moitié des années 70. Chacun rend compte de l'ennui ou du désoeuvrement à sa façon (du moins dans ce qu'on appelle la nouvelle chanson française, qui s'éloigne des paillettes américaines de Cloclo, Dalida, Joe Dassin, Sylvie Vartan, Michel Sardou...): Téléphone, Lavilliers, Capdevielle, Balavoine, Cabrel, Renaud, Souchon, Yves Simon, Michel Berger via France Gall, Voulzy... On voit France Gall dans ce document, et elle avait sorti "Si maman si" cette même année, exactement le même thème.
J'avais huit ans en 1977 (bientôt neuf puisque je suis de janvier et que l'album Jamais content est sorti en décembre). "Allo maman bobo" reste sans doute ma chanson préférée de Souchon, parce que je la trouve très attachante. Peut-être parce qu'elle s'attache aussi à mon enfance. La radio était une bande-son assez variée. Dans ce paysage, Souchon me paraissait indispensable. La fibre tendre. Tant qu'il y a de l'amour... ou un besoin d'amour... l'humanité survit.
Le thème de la survie... je dirais que le rêveur est en état de survie permanent. Totalement épanoui? Jamais. Qui l'est? Cela s'apprend, tout du moins, et pas en un jour.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Lun 25 Mar - 15:00
Scott Walker nous a quittés.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Lun 25 Mar - 20:08
Première chanson que j'ai apprise par coeur aux alentours de mes dix, onze ans. Il y a toujours ce mélange particulier de tristesse, d'humour et de poésie que j'aime. Quand l'accordéon s'éteint, il traîne un air de solitude sur le trottoir.
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence
Sujet: Re: La musique. Ven 19 Avr - 19:45
Honeymoon Membre actif
Messages : 3155 Date de naissance : 18/01/1969 Date d'inscription : 28/05/2012 Age : 55 Localisation : Provence