La musique.

Addictive pop.

Laura Branigan...

BOBO JENKINS en 1959 un titre qui préfigure l'arrivée des Stones.

Joni Mitchell? Il y aurait trop à dire. Et j'aurais peur de ne pas le dire assez bien. Pour être factuel, il faut chercher les enregistrements des années 66-75 de la dame, et des chansons particulières, comme "Willy", "The circle game", "River", "A case of you" et d'autres. Et on découvrira alors un monde d'une intense poésie, imprégné de mélancolie, de sincérité, de beauté. Une vieille idée de l'Art, en quelque sorte. Mais quand cette idée est de cette qualité (voir vidéo), la modernité à côté, c'est du vent. Joni Mitchell sculpte sa musique, module, infiltre, transpire, capte le silence, suspend le temps, celui qui passe et fait courber l'échine. Joni Mitchell est vivante comme le bois, comme une plante, une plante qui chante. Elle chante avec son corps, avec ses cheveux, avec ses doigts, ses gestes, sa voix de vent. Elle compose des soupirs. Chaque chanson s'épanouit comme une fleur, comme une vie végétale de trois minutes. Elle est native des virginales plaines du Canada. Les cascades du dulcimer des Appalaches de Jean Ritchie coulent dans ses veines.

La chanteuse du groupe Chairlift s'appelle Caroline Polachek. Personne ne l'a demandé: c'est une info. Merci, de rien.

L'album Astral Weeks (1968) de Van Morrison est unanimement considéré comme un chef d'œuvre (voir la chanson "Sweet thing" ci-dessus), mais il y a aussi Veedon Fleece (1974) dont "Comfort you" est sans doute ma chanson préférée.

Toute ma jeunesse Van Morrison mais je ne sais pas si tu vas le reconnaître,

Un petit blues relativement rythmé.

Un des meilleurs groupes de blues boom anglais, Them avec Van Morrison. Avec Les Rolling Stones, les Animals et les Yardbirds.

'RE, je suis désolée, en ce moment assez occupée, du coup je passe plus. Mais je reviens bientôt. Bref,
Regardez ce que j'ai trouvée, ça m'as fait penser à vous. Bon je vous le montre pas pour la musique mais pour le clip hein.




Allez, à Tôt-bien ^^

J'ai regardé l'autre jour des extraits du spectacle de Ferrari-Lecaplain-Tsamère sur YouTube - filmés par une caméra amateur, et bien que le son soit pourri les improvisations qu'ils font tous les trois dans le public sont très drôles. Ferrari en particulier m'a beaucoup fait rire, il a un humour improvisé qui me fait presque plus rire que les sketchs qu'il écrit.

https://www.youtube.com/watch?v=nVdKQQDEGtE (intégration refusée)

Cette chanson fait pleuvoir mon cœur. La tristesse qui l'imprègne (la chanson) est d'une grâce bouleversante. Romy n'était pas chanteuse, mais personne ne peut chanter ça comme elle, avec cette lenteur de rose qui s'ouvre et se referme. Quand elle évoque le bonheur, la lumière d'un amour fané, ses yeux s'illuminent comme des fenêtres, comme traversés par les souvenirs, les images, la joie qu'elle a vécue. Piccoli est aussi admirable de justesse et de sincérité dans le ton parlé. Tous deux savent donner à une histoire d'amour un parfum lourd, intense, le parfum d'une histoire finie, mais encore tout odorante du bonheur, des tourments, des tumultes d'une liaison passionnée. Je crois qu'on peut remercier Claude Sautet pour avoir permis à cette chanson de naître, remercier Philippe Sarde d'en avoir composé la musique, et remercier Jean-Loup Dabadie d'en avoir écrit les paroles.

Oui, l'Homme est fou. Oui, l'Homme s'est industrialisé et a inventé le disque, et enregistré des chansons de fou. Mais une fois qu'on a entendu "Egyptian Shumba" des Tammys, trio féminin de fortune (comme on dit de hasard), écrit et composé par Twyla Herbert (une drôle de femme dont on ne sait pas grand-chose) et Lou Christie, chanteur à voix suraiguë tentant de percer dans la fantaisie des naïves et surréalistes sixties (dont la sophistication fut idéalisée), on peut dormir sur ses deux oreilles pendant que la planète explose. Ou réécouter ce 45t sur YouTube, évocateur d'une joie oubliée, d'une jeunesse révolue, d'une innocence improbable, d'une folie inespérée. Un tel disque est sorti en 1963, comme il en sortait tant d'autres en ce tapageur et frénétique interlude du vingtième siècle, une centaine d'entre eux se retrouvant sur un coffret de quatre CDs conçu par Rhino, intitulé One Kiss Can Lead to Another, Girl Group Sounds Lost and Found (le bonheur n'a pas de prix).

1963 ? Frank Zappa pointait le bout de son nez (Non ça n'est pas un comique)..

En 1963 une certaine Françoise Hardy nous susurrait à la télé sa dernière chansonnette en date...



qui semble parfaitement illustrer ces vers de Baudelaire:

Il me semble parfois que mon sang coule à flots
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots ;
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.

En 66 une certaine Sylvie se berçait de bonheur maternel en traînant les pas dans les feuilles de Novembre.



Tu connaîtras la pluie et le vent
Et les matins ensoleillés
Les déceptions et l'amitié

Y'a pas que Baudelaire dans la vie.

Vous ai-je dit que ma chanteuse préférée de tous les temps est Jackie DeShannon? Non? Ah ben il est toujours temps!



Vous ai-je dit que ma chanson préférée de tous les temps est "When you walk in the room" de Jackie DeShannon? Non? Mais où donc ai-je la tête?



Allez! Une dernière pour la route?



Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
- Mais le vert paradis des amours enfantines,

L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine ?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs ?

(encore des vers du vieux Charles)

Très jolie chanson (émouvante aux larmes, à vrai dire), magnifiquement illustrée par ce montage amateur.

Ma foi, la voix n'est pas trop mal, mais le guitariste joue merveilleusement bien ! Avec le plan qui à été fait, let's go guitare dans les mains, et au boulot !

Enfin en tout cas, j'aime bien cette petite ambiance bien sympa. Lune de miel, ça te donne une idée du style que j'apprécie le plus.

Et puis l'emplacement est super beau ! Nous aussi on à des beau endroit à Paris ! Bande de sudiste !