En dépit de ton pseudo, Védé, ta nostalgie pour les dinosaures me surprend.
Tu veux parler des vrais dinosaures, ou des "anciens humoristes" au figuré?
En fait, l'autre jour je réécoutais des chansons de Brassens et restais étonné par la modernité de certaines d'entre elles. "Misogynie à part", par exemple, va quand même très loin, et se ferait buzzer par Barma à une heure de grande écoute.
Pour re-cerner mon propos initial, que j'ai exprimé du mieux que je pouvais le jour où je l'ai écrit (c'est-à-dire en fonction de mes dispositions du moment
), je trouve vertueux d'avoir un impact tout public, dans la mesure où cet impact dépend du rapport "ouvert" qu'on a au monde et à l' environnement dans lequel on évolue. Quand on est "fantaisiste", il me semble qu'on n'est pas enclin à publier une étude sur Schopenhauer.
Les humoristes du ONDAR SHOW vivent dans le monde qui est le leur, et la fantaisie qui les habite est la même que celle qui habitait les humoristes d'hier. Le monde d'hier n'était pas rose non plus, d'ailleurs on l'a toujours trouvé plus noir que celui d'avant. Quand on écoute une chanson de Fréhel des années 30, on s'aperçoit qu'elle constatait déjà que le monde partait en c...
La mémoire embellit les choses. Peut-être qu'on pourrait garder cette mémoire plus vive. Non pas qu'il faille bondir de joie comme un Bisounours, mais au moins ne pas pleurnicher tout en pataugeant? Ou avoir la dignité de faire passer la galère pour une croisière? N'est-ce pas un peu l'objectif du théâtre que d'étonner les yeux des enfants qu'un quotidien pas toujours gai peut contribuer à ternir?